****************AVERTISSEMENT**************
Je ne suis pas kinésiologue.
Je ne suis qu’une coureuse ordinaire, mais passionnée.
J’avais envie de vous donner MON top 10 des exercices en salle qui m’aident à augmenter ma force de foulée, mon endurance et qui ont grandement contribué à ma nouvelle shape.
Je n’ai pas l’intention de devenir la prochaine Josée Lavigueur.
Vous voilà avertis!
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ndlr: Nous avons quand même pris la peine de présenter l’article à un kinesiologue certifié avant la publication. 😉
Tous ces exercices ont un point en commun. J’ai détesté chacun d’entre eux les deux premières semaines lorsqu’ils sont apparus dans mon programme! Cependant, à force de les répéter, ils ont tous donné de bons résultats pour augmenter mes performances en course.
Pour ceux et celles qui se le demandent, oui je fais aussi des bras, des épaules, des pectoraux… Mais comme la foulée est une chose de jambes, fesses, dos et surtout d’abdos, on leur «donne la claque»!
À ma première tentative de faire cet exercice de torture, j’en ai fait deux, puis je me suis écroulée sur mon petit tapis. TOUT le corps travaille et TOUS les membres du «gym» vous diront «ça dont ben l’air tough, celui-là!»
La plupart des «gyms» ont des TRX en leur possession, maintenant. Si ce n’est pas le cas, un ballon suisse peut tout aussi bien faire le travail.
Le top pour les stabilisateurs! Il a l’air facile, mais ce sont tous les petits muscles autour des chevilles et des genoux qui travaillent. Ceux qui aident à stabiliser la foulée dans la neige ou les sentiers. Un impératif pour les coureurs de trail!
Un classique qui vous fera vous dire «Ahhh, oui, j’ai des ischio jambiers!»
Mesdames, vos fesses vous remercieront aussi.
Ça, c’est le moment où je me prends pour une fille qui fait du crossfit. Un amalgame de dead lift et de squat. C’est aussi le moment où je me dis «Ils sont dont ‘’ben’’ lourds mes sacs d’épicerie!» (Barre 45 lb + 2 plates à 35 lb = 115 lb d’épicerie!)
Un six packs (le mien est là, quelque part) c’est beau, mais c’est tellement plus pratique que beau. Notre ventre est le moteur de la propulsion de la foulée. Un ventre fort (fort, pas plat) veut dire de meilleurs résultats en course.
Tout est dans le petit saut à la fin du mouvement. Monter la marche c’est une chose, mais finir avec le petit saut donne le «je ne sais quoi» qui rend tout ça bien plus efficace et fatigant.
Vous êtes vous déjà massé l’intérieur de la cuisse après une longue course? (Insérer ici un sacre) que ça fait mal! C’est simplement parce que l’intérieur de la cuisse (qui outre frotter ensemble lorsqu’on a trop mangé de gâteaux dans sa vie) travaille très fort pendant la course. Il faut donc l’entraîner, ce petit bout-là! La planche directement sortie de l’enfer est l’idéal pour cela!
Pourquoi lunger sur le sol, quand tu peux te mettre un pied sur un banc et avoir bien plus de misère à le faire? Hein? POURQUOI?
Comme je dirais à ma fille de deux ans après son 28e pourquoi : parce que.
La course, c’est un sport physique, mais tellement mental aussi! «Garrocher» un ballon de 20 lb sur le sol avec toute sa force… j’sais pas… c’est thérapeutique!
L’enfant en moi qui n’a jamais été capable de supporter son poids avec ses bras dans les monkey-bars, au parc, éprouve un très grand sentiment de fierté lorsque je fais cet exercice.
Comme je vous l’ai préalablement dit, je ne suis pas une spécialiste de l’entraînement. J’en ai un qui me suit depuis 1 an et demi. Mon meilleur investissement dans ma vie, à ce jour. Je vous conseille d’aller rencontrer les kinésiologues du «gym» près de chez vous. Ils ont plein d’idées pour vous faire souffrir sur une base quotidienne, mais surtout, pour vous aider à atteindre vos objectifs.
Bon entraînement!