Le 7 et 8 juin dernier se tenait la première édition de la Dead end Race au mont Habitant. L’équipe de 3-Seconds avait été invitée par l’organisation à venir affronter cette course “post apocalyptique”.
La météo annonçait du temps chaud et ensoleillé pour les deux jours de courses, ingrédients essentiels pour une fin de semaine de course réussie.
Arrivée sur le site
Force est d’admettre que l’organisation a connu un départ quelque peu chaotique samedi matin, submergée par l’arrivée massive des coureurs. En effet, l’organisation n’avait pas planifié que la majorité des participants déciderait de se pointer très tôt afin de profiter du moment. Bref, on entendait gronder dans la file d’attente ou plusieurs personnes ont subi plus d’une heure d’attente. Cependant, gardons en tête que l’organisation en est à sa première édition.
Une fois l’étape de l’accueil est franchie, on constate rapidement qu’il y a foule au pied de la montagne, que la musique est bonne et que les gens continuent d’affluer vers le site. La journée s’annonce bien! Ma course étant planifiée pour le lendemain, j’ai comme tâche de jouer au photographe pour 3-seconds.
Le parcours et la montagne
Première particularité de la Dead end Race, un concept original avec un départ s’effectuant du haut de la montagne. J’entreprends donc l’ascension de cette dernière en remonte-pente ce qui me permet d’observer plusieurs obstacles du haut des airs. Wow, vu d’en haut, ça promet!
Arrivé au sommet les coureurs de dirigeaient vers la ligne de départ et débutaient la course par groupe d’une douzaine. Seul bémol, une fois arrivé en haut, l’ambiance était trop tranquille à mon goût, on s’ennuyait de l’ambiance de party du bas de la piste. Plus tard dans la journée, le directeur de la course m’expliquait qu’en octobre ça « grooverait » aussi sur le top de la montagne!
Par ailleurs, j’ai vraiment passé une superbe journée à me balader sur le parcours, à discuter avec les bénévoles et à observer les participants franchir les obstacles. Les coups de cœur de ces derniers sont définitivement le canon à eau monté sur un camion à la toute fin de la course ainsi que la glissade d’eau qui se terminait dans une immense marre de boue. Certains coureurs remontaient même la pente pour glisser une deuxième fois!
J’avais tellement hâte au lendemain, pour affronter le parcours à mon tour!
Le dimanche
Aujourd’hui je cours en accompagnateur, car dans l’équipe de 3-seconds, mon “best” Steve (comme dirait ma fille) entreprend sa première course à obstacles. On court en équipe et on ne laisse personne sur le terrain.
Il est 8 h 40, et l’on sent déjà que ce sera une journée collante aujourd’hui. L’inscription nous prend au bas mot 5 minutes. On voit tout de suite qu’il y aura moins de coureurs que la veille.
Je remarque un changement important dans le paysage, le tracé a été modifié et tous les obstacles d’eau ont été fermés! Plus tard j’ai appris que l’organisation avait reçu une menace de la ville et que s’ils ne cessaient pas d’utiliser l’eau de la rivière, l’escouade environnementale pourrait faire cesser l’événement. Oups, pas de canon à eau ni de glissade pour nous. D’oh! Il fait si chaud!
Départ protocolaire… C’est parti et l’on court tous vers les remontes-pentes. Il y a de la bouette en masse sur le chemin, on a déjà les pieds mouillés, on aime ça!
C’était ma première course à une température avoisinant les 30 degrés. Ouf… OK, c’est chaud 30 degrés et je peux vous dire que ça ajoute au quotient de difficulté. La course est variée, on a droit au traditionnel parcours de station de ski dans les descentes avec plusieurs sections en forêts avec obstacle. Le fait d’avoir placé les montées dans les sous-bois nous protège du soleil mortel et exclut le côté monotone des montées en milieu de pistes. Un A+ pour celle-là!
Un autre « Thumbs up » à l’organisation qui a pensé à placer un point d’eau à tous les 2 obstacles. J’avais mon Camel bak et il ne m’a presque pas servi!
Au tiers de la course, on retrouvait l’obstacle d’Avenger Race, le lancer du ballon de 15 lb. J’ai trouvé ça vraiment bien quand la bénévole nous a dit « Avenger Race, c’est une course en équipe, vous pouvez aider vos amis à compléter leurs burpees » j’en ai fait 10 pour la cause!
Pendant la course à certains moments j’ai trouvé ça vraiment difficile. La chaleur, les montées, les obstacles, ce n’était pas pour les amateurs. Imaginez mon ami Steve… Ouf! Il ne l’a pas eu facile, mais c’est un vrai, il est passé au travers!
Ce qui est dommage pour lui, c’est qu’il n’a pas complété le parcours de 7 km. Dans les circonstances, je lui lève mon chapeau pour le 5 km, mais il n’a pu faire quelques-uns des meilleurs obstacles du parcours tels que le tir au fusil de Mirabel Paintball et la fameuse planche polaire de Polar Héro ou vivre l’ambiance sonore de l’obstacle de Rushwood.
Mes coups de cœur
Le module de Pompier Fit, wow, une belle réussite pour l’équipe! Les organisateurs ont réussi à nous brasser la couenne solide.
Le mur de bloc de bois, au début on se dit bah… facile, mais quand on se rend compte qu’il faut faire le tour, on vit un beau « chalenge »! Je mentionne aussi la glissade d’eau même si je n’ai pas pu la faire.
On garde :
-les obstacles dans la montagne et le type de trajet
-le site (quelle belle ville St-Sauveur et son mont Habitant)
-l’ambiance, l’annonceur, la musique par Dj Phatbeat et le beau temps!
Les impératifs pour le futur :
-on s’assure d’avoir des points d’eau même pour les premières vagues du samedi
-on abandonne le choix de 5 ou 7 KM… 6KM serait un bon compromis
-on trouve une solution pour le retour des obstacles d’eau
-des bénévoles à tous les obstacles
Crédit photo:
3-Seconds (photo 2-3-5 ) et Photographie Mapl-Juw (photo 1 et 5) facebook.com/photographiemapljuw
Un récit de Louis Charland
Correction et révision: Éric Julien