Mon « Rondobago »
J’avais déjà fait le « sprint, l’ultra beast », mais la « super », c’était la 1re fois ! Après 4 ans à amasser des morceaux de médailles rouges et noirs, j’ai enfin mis au calendrier la super à Calabogie en Ontario. D’où je réside, il y a 4 heures de route à faire pour s’y rendre. Malgré les doutes à savoir si cette distance en valait la peine pour une course/Spartan hiking de 12 km…Je m’y suis rendu ! C’était aussi la première fois que je dormais dans mon véhicule. Comme dirait mon ami Éric, mon « Rondobago » m’a permis de dormir sur le site de l’événement et cela m’a aussi permis d’économiser temps et argent !
Le site de « Calabogie Peak »
Après avoir déjeuné, je suis allé joindre des amis dans la file d’attente. De manière unanime, nous trouvions que Spartan s’était grandement amélioré au niveau de la gestion des files d’attente. Par le passé, il y a déjà eu des problèmes techniques provocants de l’attente indésirable. Cette année, en moins de 15 minutes, nous étions enregistrés. Sur le site, j’ai constaté une autre amélioration dont personne ne parle… Spartan loue un plus grand nombre de toilettes mobiles ! Comparativement aux années précédentes, il est rare d’attendre pour aller vider sa nervosité ! Spartan met toujours un effort considérable afin de créer une ambiance formidable ce qu’ils ont encore réussi à « Calabogie Peak ».
Le parcours
En observant la carte des sentiers et la montagne, il m’était clair que la course ne serait pas trop difficile. Calobogie Peak n’est pas très élevée, à peine plus élevée que le mont Rigaud. Il y avait seulement trois montées au sommet et, pour finir la course, ils ont ajouté une section sur le plat d’une longueur de 2 km approximativement. J’ai été surpris par la conception de la course. Nous sommes loin du cliché « Spartan hike ». Ils y avaient beaucoup de points d’eau, des sentiers plaisants à courir, des obstacles d’agilités et de forces. La Spartan super avait tous les ingrédients pour un événement réussi. J’ai adoré cette formule !
Conclusion
J’ai aimé cette distance permettant de créer des rivalités entre compétiteurs durant la course. Plus précisément, j’ai dépassé et été dépassé par les mêmes personnes créant un esprit de compétition informelle entre nous. Phénomène qu’on ne retrouve pas nécessairement dans un sprint, car tout se passe si vite. Ce que j’ai aimé par-dessus tout est la section sur le plat. Elle permettait de balancer toute l’énergie qu’il te restait dans un « sprint » final d’environ 2 km. Dans cet élan final, le concurrent rencontrait des obstacles nécessitants de la force brute et de l’agilité. Le seul bémol de cette course, car rien n’est parfait, est que les organisateurs n’ont pas respecté la distance promue. Je n’ai pas de montre GPS, mais je suis convaincu qu’elle ne faisait pas 12 km. Je crois qu’il y avait peut-être 1 km en moins. Toutes les organisations de CAO devraient respecter le kilométrage qu’ils ont indiqué. Ceci dans le but de respecter les attentes du coureur qui se sera préparé à parcourir cette distance.
Cette année, j’ai participé à deux événements Spartan. Ils m’ont agréablement surpris les deux fois en détruisant le cliché du Spartan hiking. Il est clair qu’il y aura toujours des améliorations à faire, mais c’était déjà vraiment mieux que les années précédentes!
Félicitations à tous les participants !
Une chronique de Vincent Grenier