Spartan Race, c’est assez connu. Il s’agit d’une course à obstacles assez standard. Très souvent, on s’attend à de la bouette, au moins une grosse montée, quelques transports parfois très longs, une grosse structure cargo net, une rampe finale et un fire jump.
Imaginez maintenant ce même genre de course en remplaçant la bouette par de la neige et en l’étalant sur l’entièreté du parcours. Ça donne Spartan Greek Peak!
L’événement en était à sa 3e année, mais, ce fut ma première participation à cet événement spécial. Situé dans l’état de New York, près de Cortland et Syracuse, à moins de 5h de route de Montréal, la montagne Greek Peak n’est pas si impressionnante, mais elle offre un bon défi pour une course en hiver. Le parcours exigeait aux coureurs de gravir environ 75% de la montagne à 2 reprises; une bonne montée mais rien de très long.
Les obstacles
En ce qui concerne les obstacles, on en dénombrait 21 sur 6.1 km. Aucun avant le 2e km (aucun avant d’avoir monté et redescendu la montagne) pour bien étaler les coureurs. Pour le reste du parcours, la concentration d’obstacles était plus dense. Ça n’empêchait pas d’avoir des portions de 500m à 1 km de course entre certains obstacles.
Voici la liste des obstacles auxquels nous avions droit pour cette édition.
- Hurdle Wall
- 4’’ Wall
- Multi-Rig
- Barbed wire
- Plate drag
- Atlas carry
- Rope climb
- Sandbag carry
- Overwall
- Inverted wall
- Bucket brigade
- Overwall
- Monkey bars
- Z-Wall
- Hercules Hoist
- Spear Throw
- A-Frame Cargo Net
- Rolling snow
- Warped wall
- Slip wall
- Fire jump
Notez bien qu’on ne retrouvait aucun nouvel obstacle. Pas de Twister, ni Helix. La raison étant probablement qu’il s’agissait d’une « sprint » en hiver.
À propos de la course et des participants
Le niveau des participants était de très bon calibre. Comme représentant québécois, Samuel Hébert était présent dans la vague Élite et a grimpé sur la 2e marche du podium!
Les participants ont droit à une médaille et un chandail à manches longues unique. Et que dire des goodies post-course. J’en avais les mains pleines! Ils sont généreux; banane, boisson énergisante, boisson électrolyte, barre énergisante, etc
Afin de se garder au chaud, des foyers étaient disponibles ainsi que l’accès au chalet des skieurs. À notre arrivée sur le site, à l’intérieur du chalet, il y avait des guichets d’enregistrement en abondance. L’ambiance était très chaleureuse et festive. On n’avait aucunement l’impression de courir en hiver. Il faut dire aussi qu’il fait un peu plus chaud à quelques heures au sud, dans l’état de New York.
Personnellement j’ai de la difficulté à trouver un défaut à cette course si ce n’est du fait qu’il faut faire un peu de route pour s’y rendre… Mais est-ce vraiment un défaut? En effet, cela n’a pas empêché plus d’une dizaine de québécois de se déplacer pour affronter la montagne. Ceci dit, une course Spartan en hiver au Québec serait appréciée et aurait certainement la cote!
En tant que coureur à obstacles, j’aurais souhaité quelques obstacles de plus. Je pense entre autres au Twister. Étant un habitué des CAO, je n’ai pas trouvé le niveau des obstacles difficile. Je crois que c’était très réalisable pour un coureur non-habitué de s’en tirer avec très peu de burpees de pénalité! Je n’ai pas à m’en plaindre puisque ça fait du bien de temps en temps de traverser un peu plus rapidement un parcours de course.
Enfin, j’ai vraiment adoré mon expérience et je songe à y refaire un tour dans les prochaines années!