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  • Mon retour à la Spartan Race Beast de Killington Vermont,USA
 
Mona Gauthier
mardi, 09 octobre 2018 / Publié dans Article, Course à Obstacles, En Vedette, Spartan race, Stephane carbonneau

Mon retour à la Spartan Race Beast de Killington Vermont,USA

Suite à mon abandon lors de la Spartan Beast de Stoneham, c’était loin d’être avec confiance que je me dirigeais vers les États-Unis. Mais si tu veux reconstruire ta confiance, c’est la course à compléter. Si vous souhaitez vivre l’un des parcours les plus valorisants et les plus stimulants possible, c’est l’endroit rêvé. Par contre, cette course demeure l’une des Beast les plus difficiles au monde. Pour compléter cette épreuve, il faut être prêt à beaucoup souffrir. Mais mes bons amis Benoît et Alexandre m’ont convaincu d’y aller et qu’ils feraient cette course avec moi. Et laissez-moi vous dire qu’ils ont été d’un support incroyable tout au long de cette torture!

 

Nous avons pris le départ tôt dans la matinée sous un soleil radieux. Et dès le début, on monte dans la montagne. Une montée d’environ 2 km pour 200 m de dénivelé. J’ai aussitôt compris que j’aurais à me battre tout au long de la journée. J’étais déjà un peu découragé et le souffle court. Après 2 obstacles assez faciles vint le mur de 7 pieds où j’ai dû demandé l’aide de mes confrères afin de le réussir.

 

C’est à la fin de cette montée que j’ai fait mes 30 premiers burpees, au Monkey Bars. Ensuite, nous avons une belle descente devant nous. Une fois en bas, je rate le Z Wall. Tout de suite après, voici le Tire Flip. Je m’installe derrière le pneu et essaie de le soulever… Vous dire à quel point le pneu n’a pas bougé d’un poil est difficile. Je prends un grand souffle et essaie de nouveau. Même résultat… J’ai dû avoir un ami qui m’aide au moins à mettre mes doigts en dessous du pneu pour enfin être capable de le soulever, mais de peine et de misère. J’ai appris par la suite que ces pneus pesaient plus de 400 livres… J’ai vraiment laissé beaucoup d’énergie à cet endroit. Ensuite vint le fameux Lac où il faut aller au milieu du lac, monter une échelle de cordes attachées sous un pont et traverser la largeur du pont suspendu à des cordes de Tarzan. En mettant le pied à l’eau, c’est affolant. La température est de seulement 60 degrés. Quand ton corps surchauffe, le contraste te coupe le souffle. Une fois le choc passé, ce n’est pas si pire; j’ai réussi à monter l’échelle, mais une fois aux cordes, de retour dans l’eau! Résultat, une fois sur la terre ferme, j’ai dû faire 30 autres burpees. Ensuite, une belle trail en montée et voici la Tyrolienne. Un obstacle qui me donne une grosse crampe aux mollets à tout coup. À ma très grande surprise, j’ai réussi l’obstacle sans aucun problème. C’est difficile à expliquer; plus la course avançait, plus je souffrais physiquement, plus j’avais mal partout et plus je devenais zen avec tout ça. J’avais pris conscience que je souffrirais beaucoup, mais j’étais confiant que je complèterais cette course-là. Un peu plus loin, j’ai réussi, sans aide, le Stairway to Sparta, pour la première fois! J’étais fier! Plus la course avançait, plus l’état de mes jambes empirait. J’avais de plus en plus mal aux talons, aux mollets et mes cuisses étaient en feu, sans parler que j’étais à bout de souffle. Mes 2 amis, eux aussi de fiers membres du Team 300, étaient toujours là, à mes côtés. Leurs taquineries tout au long de la course m’ont changé les idées, et ça faisait vraiment du bien! Le premier transport de sac de sable s’est quand même bien passé. Mais faire une montée avec un sac de sable d’environ 60 livres sur l’épaule, ça épuise beaucoup et ça demande beaucoup au niveau des mollets. Ensuite, une autre descente et une fois en bas, voici le Twister; 30 autres burpees! C’est difficile d’expliquer à quel point c’est dur de faire des burpees quand on est aussi épuisé et qu’on a mal partout… Sérieusement, je commençais vraiment à être à bout. Une fois terminés, nous voici devant la fameuse et effrayante “Death March”. Une incroyable montée du bas de la montagne jusqu’au sommet. Une montée de 2.5 km pour plus de 600 m de dénivelé positif. La souffrance ultime. Un calvaire presque indescriptible. Surtout dans l’état où je suis à ce moment-là, après 14 km de combat avec moi-même. Ça va être le test suprême pour mon mental et ma détermination, ce qui m’a fait défaut lors de la Beast de Stoneham, il y a 3 semaines. J’ai un moment de découragement… Je suis épuisé, j’ai été incapable de manger de barre énergie, je me sens faible… Mais je me suis juré de terminer cette course et je vais le faire. Alors je débute ma montée lentement… Chaque pas est difficile et souffrant. C’est vraiment brutal. J’ai dû prendre plusieurs pauses. Cette montée, je vais m’en rappeler toute ma vie. J’ai dû puiser dans des réserves tellement profondément en moi que c’est émotif juste à y repenser. Mais j’ai gravi cette montagne de bas en haut. Par la suite, au Hercules Host, j’ai senti une douleur vive au niveau des abdominaux et à l’avant-bras gauche exactement au même moment… Une douleur inconnue pour moi, mais un peu inquiétante quand même… Mais pas question que ça mette fin à ma course. Par mesure de sécurité, j’ai dû honnêtement laisser tomber quelques obstacles dû à la douleur vive que j’avais dans le bas du ventre… J’ai dû laisser de côté mon orgueil et penser à ma santé. Ça a commencé au 2e transport de sac de sable. Quand je me suis penché pour ramasser le sac, j’ai eu un élancement au ventre qui m’a coupé le souffle… Je suis allé pour faire mes 30 burpees et je n’ai été capable que d’en faire 15. Par la suite je me suis étendu sur le sol, le souffle court, et j’ai attendu mes 2 amis… J’ai aussi dû passer le Atlas Carry où l’on doit transporter une boule de ciment poli de 80 livres, le fameux et monstrueux Bucket Carry où l’on doit porter une grosse chaudière de sable sur presque 1 km et le Multi rig…. Par contre, j’ai encore réussi le lancer du javelot, là où la plupart des participants font des burpees. J’ai un taux de réussite d’environ 90%! La course était pratiquement terminée! Il restait environ 400 m à parcourir et c’est avec une tonne d’émotions que moi et mes amis avons sautés, tous ensemble, le Fire Jump qui est environ 50 m devant le fil d’arrivée.

 

Des chiffres maintenant : 23 km avec presque 2000 m de dénivelé positif. J’ai terminé la course en 9h10, consommant plus de 4000 calories. J’ai vraiment vécu plusieurs émotions lors de cette épreuve. Cependant, personne ne pourra jamais m’enlever le fait que malgré mon âge de 49 ans, ma grandeur de 5’6’’ et mon poids de plus de 220 livres, j’ai complété une des courses à obstacles les plus difficiles au monde, et ce, pour la 3e fois!

Un merci spécial à mes 2 chums, Benoît Leblanc et Alexandre Lejeune Desjardins. Vous êtes vraiment deux personnes géniales. Ce n’est pas n’importe qui qui aurait sacrifié leur course et leur chrono afin de supporter et accompagner un autre coureur. De vrais 300. Vous ne laissez personne derrière. Love you guys!

Merci aussi à ceux qui n’ont pas cru en moi. Vous avez aussi joué un rôle important dans ma réussite.

Au plaisir de vous croiser lors d’une course à venir!

 

AROO!

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