Si vous courez de façon régulière, vous avez certainement remarqué que l’activité physique améliore la concentration, l’humeur et la performance au travail. Par contre, il y a une différence entre avoir cette impression et prouver un lien de cause à effet scientifiquement.
Une étude récente publiée en 2016 a observé les résultats de 3 autres études prospectives pour tenter de démontrer le lien entre le niveau de condition physique et le risque de souffrir de dépression. Au total, ces études rassemblaient plus de 1 million de sujets et tentait d’étudier l’effet de l’activité physique sur la dépression à le long terme.
Cela permet de tirer un lien de cause à effet entre les 2 variables. En effet, si on observe que les personnes sédentaires souffrent plus de dépression que les personnes actives, on ne peut pas confirmer que c’est l’activité physique qui entraîne un plus faible risque de souffrir de dépression, car il se peut que les personnes qui sont de meilleur humeur et qui ont moins tendance à souffrir de dépression ont plus tendance à faire de l’activité physique.
Quels furent donc les résultats de cette étude?
Les chercheurs ont séparé les sujets en 3 groupes :
- 33 % des sujets étaient placés dans le groupe ”faible condition physique”;
- 33 % des sujets étaient placés dans le groupe ”condition physique moyenne”;
- 33 % des sujets étaient placés dans le groupe ”bonne condition physique”.
Le risque de souffrir de dépression était 75 % plus grand dans le groupe ”faible condition physique” et 23 % plus grand dans le groupe ”condition physique moyenne”.
On comprend donc à quel point l’activité physique régulière peut être bénéfique pour la prévention des maladies mentales, notamment, dans le cadre d’un programme en milieu de travail.