À la sa 2e étape de son cycle saisonnier, l’organisation Dead End Race nous proposait un concept réinventé. Un évènement exclusivement autour d’un parcours de 3km, une distance plus courte que ce à quoi la discipline de la course à obstacles nous a habitués. Est-ce que le détour valait vraiment la peine pour un parcours aussi court? Voici donc mes impressions de cette journée passée à Ste-Béatrix.
Le menu du jour
Tout d’abord à compter de 8h, nos athlètes purs et durs se sont lancés à l’épreuve ultime de la Dead End Infinity. Le challenge consistait à faire le plus de tours possible du parcours de 3km jusqu’à midi. Les compétiteurs de tête ont parcouru jusqu’à 6 et même 7 fois le parcours durant cette période de 4 heures (Ouf!).
Les vagues régulières ont été lancées vers 8h45. Une vague familiale a suivi vers 11h15 et une vague de coureurs élites avec quelques difficultés supplémentaires à certains obstacles à 12h30.
Et finalement en après-midi, nous avons eu le droit à une compétition en équipe. Plusieurs équipes formées de 3 coureurs se sont affrontées sur le tracé, commençant avec un départ à 3, suivi d’une portion à relais et le restant du parcours avec les 3 membres de l’équipe, dont un, transporté en civière. Assez spectaculaire!
3km et demi de plaisir
Nous sommes tous réunis à la ligne de départ, et l’ambiance est facilement soutenue par l’un des plus électrisants animateurs de l’industrie: MC Anthony. Comme à l’habitude, il éveille l’excitation chez les coureurs juste avant leurs départs respectifs. Au coup de départ, nous découvrons que c’est une course diversifiée à tous les niveaux qui nous attend. La diversité des surfaces marque d’abord, par un beau mélange de terrains aquatiques, sableux, rocheux, gazonneux et boueux, livrés par l’équipe du site de l’Espace Évènementiel. Un des meilleurs terrains de CAO du Québec à mon humble avis.
Malgré la courte distance du parcours, les obstacles, eux, n’étaient surtout pas en manque. Pas moins de 25 défis bien balancés se suivaient sur le parcours, mettant bien l’emphase sur le O de l’acronyme CÀO. On ne pouvait point demander un parcours plus dynamique, il y’avait en moyenne un obstacle par 200m! Aucune chance ici de s’ennuyer à la course à pied.
Une belle série d’obstacles attendait les coureurs. On est marqué, notamment, par le « Death Jump », qui avait fait sa première apparition lors de l’édition hivernale de la Dead end Race et la méga glissade d’eau finissant en plongeon au lac. Ces deux obstacles nous poussent à affronter nos peurs et offrent vraiment un défi plus mental qu’athlétique. Il y avait aussi quelques nouveaux venus tels que le lancer du bâton à une cible aux couleurs du logo de la Dead End Race ainsi qu’un atelier de tir de Paintball, 2 obstacles inspirés de ce qu’on voit à la Spartan race et Xman Race respectivement. Bien entendu, les inévitables « Platinum Rigs » étaient au rendez-vous. Présentant pas moins de 4 séries de structure offertes par la reconnue compagnie québécoise, tout cela offrait un bon niveau de difficulté technique pour tester entre autres l’agilité et la force de préhension.
Les détails qui font une grande différence
Le parcours comportait beaucoup de points de vue différents permettant de surveiller de près ou de loin les coureurs sur le site, au grand bonheur des spectateurs. Une bonne moitié des obstacles se trouvaient en champ de vision de ces points de vue.
Un autre point intéressant de cette édition est d’avoir mis la vague élite suite aux vagues régulières, permettant aux organisateurs d’avoir le temps de modifier les obstacles et d’en rehausser la difficulté pour qu’ils soient adaptés au calibre des coureurs de niveau élite.
Le parcours très bien balisé ainsi que le peu d’attente aux obstacles sont des détails qui ont certainement aidé à l’expérience du participant à cette course de petit format.
Quelques petits points à noter pour l’an prochain seraient tout d’abord l’existence d’un accès à une tente ou d’un emplacement pour les coureurs du défi Infinity qui voudraient se ravitailler de leur propre carburant après chaque tour complété, comme à la Battlefrog Extreme. Aussi, deuxièmement nous avons pu observer quelques retards au niveau des départs de la vague familiale et de celle en équipe.
Bien entendu, aucune course n’a lieu sans son équipe de bénévoles. Et que dire ici de cette équipe de passionnés! Ils ont su bien préparer et supporter les athlètes tout au long du parcours avec leurs sourires et leur infatigable entrain. Encore merci à vous, mes chers amis, vous faites vraiment la différence.
Ceci étant dit, la Dead End Race 3km n’était peut-être pas le point crucial de l’année pour l’organisation, mais a su bien préparer la table pour son édition estivale qui arrivera le mois prochain. Bravo à l’équipe qui ne semble jamais s’étouffer de créativité et d’innovation, et ceci courses après courses.
Une chronique de: Macland Glaudin
Correction et révision par: Éric Julien