Le 4 août dernier, je m’évadais enfin de prison et ce, en prenant part à ma toute première course Prison Break à vie! Malgré le fait de ne pas avoir goûté à l’expérience totale que propose ce produit justrun, j’ai eu un plaisir fou à découvrir cette OCR qui manquait cruellement à mon expérience de coureur de CàO. Alors sans plus tarder, voici quelques détails de cette évasion plus que réussie!
Coupable monsieur le juge!
En premier lieu, je dois dire que malgré que j’adore les courses qui proposent des thématiques (Northman Race, Valhalla Race, etc), je ne suis pas du type à aimer me faire courir après par des gardiens de prison ou encore, par des zombies. Je n’ai absolument rien contre ça, même que je trouve ça très bien, mais ça ne me convient juste pas comme coureur.
De ce fait-même, je n’avais jamais été attiré par la course Prison Break, car je croyais qu’il n’y avait pas d’alternative pour courir librement sans avoir un bénévole-gardien à mes trousses pour m’arracher mes drapeaux. Alors j’ai découvert, sur le tard, qu’il était possible de faire la course en « Élite », ce qui permet de partir dans les premières vagues et de ne pas avoir à porter ces fameuses bandes tant convoitées par les gardiens sur le parcours.
Je ne sais pas si c’est une option qui a toujours été disponible depuis la première édition de la course, mais chose certaine, c’est définitivement une bonne chose pour les coureurs qui préfèrent courir sans entrave.
Un site exceptionnel
La Prison Break de Québec se déroule sur les terrains du Domaine du Radar, cette ancienne base militaire des années 1950, convertie en base de plein-air en 2010. Avec ses multiples structures, passages souterrains, plans d’eau, élévation de plus de 2200 pieds sur 275 acres, le terrain de jeu est tout simplement phénoménal!
Une fuite agréable!
Le parcours de la Prison Break, signé Marco « The Northman » Bédard, proposait une superbe variété, autant au niveau des obstacles que de son tracé fraichement défriché dans les boisés environnants. D’ailleurs, Marco faisait bien certain d’aviser les « prisonniers » de chaque vague que certains passages du parcours étaient fraichement et surtout, « grossièrement » défrichés.
C’était important à savoir, puisqu’il fallait quand même porter une certaine attention aux nombreuses souches et petites branches au sol, afin d’éviter de se tordre une cheville. Pour ma part, j’ai adoré ces segments qui ajoutaient un certain degré de difficulté à la course.
Au niveau des obstacles, le nombre et la distribution de ceux-ci était très bien, ce qui permettait de bonnes portions de course avant d’atteindre chaque obstacle. Je n’ai pas vérifié le nombre exact d’obstacles, mais il m’a semblé y en avoir juste assez sur le parcours de 6-7 km pour combler la majorité des participants.
Évidemment, quelques surprises nous attendaient afin de rendre notre évasion un peu plus difficile, mais toujours aussi grisante! Je pense ici à quelques obstacles que j’ai bien aimés, dont l’immense structure munie d’un filet-cargo, dans lequel nous devions y grimper en sautant sur un trampoline. Rien de très innovateur, mais simplement bien conçu et amusant.
J’ai (surtout ma conjointe Bianca) beaucoup aimé la version du « quarter pipe » de la Prison Break. Celui-ci permettait, à ceux et celles qui sont habituellement moins à l’aise sur ce type de rampe, de la réussir sans trop de difficultés.
L’obstacle qui a probablement retenu l’attention de tous est sans nul doute celui du monkey bar flottant, ce dernier se trouvant directement au beau milieu du lac de la zone festive de l’évènement. Comme plusieurs, j’ai tenté de garder les mains sèches en gardant les bras au dessus de la tête en me rendant à la structure, mais en vain. C’était un peu difficile de ne pas se tremper les mains lorsqu’il fallait monter sur la structure flottante… Par contre, l’obstacle était relativement facile à réussir, entre autres grâce aux côtés de bois des échelles qui faisaient office de monkey bars. Comme ceux-ci demeuraient plus secs que les barreaux métalliques, la préhension était légèrement meilleure, du moins, pour des gens comme moi!
Superbe organisation
La force principale de la Prison Break vient principalement de ses organisateurs et des gens qui travaillent d’arrache-pied à mettre une telle course en œuvre. En partant, l’équipe de Marc-André est partout et c’est tout simplement hallucinant de les voir virevolter partout comme des abeilles. JustRun mise beaucoup sur l’immense expérience de Marco Bédard et Claude Godbout et c’est tout à son honneur puisque ses produits sont en constante évolution et s’améliorent d’année en année.
Les enregistrements se font habituellement assez rondement, les blessures sont rapidement rapportées et prises en charge lorsqu’il y en a et toute l’équipe semble être partout à la fois, y compris le patron, Patrick Aubé!
Il faut également souligner, encore une fois, l’incroyable travail des bénévoles, sans qui ce genre d’évènement serait difficilement réalisable. Qu’il s’agisse de ceux qui occupaient les postes de gardiens de prison ou ceux qui étaient en charge des différents obstacles ou affectés un peu partout sur le terrain, leur travail était tout simplement superbe! Bravo à vous tous!
Prévoir la prochaine évasion
Avec les précédentes lignes, nul besoin de vous dire que la course Prison Break fera maintenant partie de mon calendrier de CàO pour les années à venir. Je me laisserai peut-être même tenter à participer à la pleine expérience, en courant flanqué de ces satanés drapeaux tant convoités par les gardiens.
Chose certaine, pour ceux et celles qui, comme moi, n’aviez jamais participé à cette course à obstacles, je vous recommande fortement de vous y inscrire l’an prochain. Vous découvrirez alors un autre superbe produit OCR bien de chez nous, un produit qui risque de devenir un incontournable pour vous aussi! Maintenant, il ne me reste plus qu’à commettre un larcin quelconque afin de retourner au trou en attendant la prochaine évasion de 2019!