Samedi le 3 juin était la date retenue pour la Bootcamp Race de Trois-Rivières. En raison des inondations printanières qu’a connues le Québec, l’événement a été transféré sur le site enchanteur de Rushwood, à Saint-Édouard-de-Maskinongé. Je n’ai aucune idée de ce qu’aurait eu l’air le parcours à l’endroit prévu initialement. Toutefois, je sais que Rushwood est l’un des sites de course à obstacles préférés des coureurs québécois! Donc, personne ne perdrait au change! Comme toujours, à Rushwood, le stationnement, au coût de 10$, est un peu avant le site de la course et les coureurs sont transportés par des navettes. Le roulement est bon et l’attente semble courte. Une fois sur le site, l’inscription se fait rapidement, mais c’est un peu plus long pour le dépôt de nos sacs. Une personne supplémentaire a été dépêchée rapidement pour aider les 2 bénévoles qui faisaient leur possible, mais qui étaient débordés. Le tout a été un peu mieux par la suite. Sur le village on retrouvait peu de kiosques, mais l’ambiance était quand même bonne, et ce, malgré le temps froid et la pluie qui nous tombait sur la tête.
Pour prendre place sur la ligne de départ, nous devions montrer la couleur de nos bracelets à des bénévoles qui définissaient notre heure de départ. Nous devions ensuite passer au travers de notre premier obstacle, un tuyau. Les départs se donnaient par petits groupes afin de limiter l’attente lors des obstacles. Ça a donné de bons résultats lors de certains obstacles et moins à autres. Il faut savoir cependant que les courses Bootcamp Race sont des événements non chronométrés, donc l’attente est un peu moins pénalisante au fil de la course.
Le parcours était vraiment incroyable! Énormément de “singles tracks” et de la bouette, en veux-tu, en v’là! C’est l’un des parcours les plus bouetteux que j’ai vu de ma vie. Dans la même catégorie que la course BattleFrog de l’an passé qui avait justement eu lieu à Rushwood. À certains endroits, j’en avais au-dessus de la taille, j’ai vraiment adoré cela! Quant aux obstacles, ils étaient relativement faciles sauf ceux à la toute fin de la course où l’on pouvait accumuler des bracelets récompenses afin de tenter de monter en grade. Si on y parvenait, on pouvait nous remettre, à la ligne d’arrivée, une distinction correspondant au grade obtenu.
Les obstacles qui offraient ces bracelets étaient un Platinum Rig et le fameux Broken Arrow (quarter pipe) qui devaient être réussis sans aucune aide. Les autres obstacles qui s’offraient à nous sur le parcours étaient entre autres, les murs de planches, la montée de la corde, la descente de falaise avec cordes, le transport de briques, le mur incliné, le plancher de pneus, le « hercules hoist », un genre de barbelés, mais en cordes et dans l’eau, une super glissade, une pyramide de cordes dans le lac et une tyrolienne au-dessus du lac. Les points d’eau étaient en bonne quantité et bien situés.
En résumé, j’ai été agréablement surpris par cette édition de la Bootcamp Race. Le défi était excellent et le parcours vraiment trippant! Tout le monde était assuré de repartir avec un chandail, qui est vraiment superbe cette année, ainsi qu’avec une superbe médaille bien méritée! Les commentaires que j’ai entendus ou lus par rapport à cette course sont unanimes : l’expérience Bootcamp Race a été appréciée, ce qui n’était pas nécessairement toujours le cas par le passé. Il est vraiment plaisant de constater l’amélioration aux yeux de la clientèle et il faut le dire quand les organisations y parviennent! C’était vraiment le cas aujourd’hui avec Bootcamp Race! L’édition de Trois-Rivières a été un succès sur toute la ligne. Félicitations à l’organisation, aux bénévoles ainsi qu’à tous les soldats de la santé!
Au plaisir de vous voir lors d’une prochaine course!
Une chronique de: Stephane Carbonneau
Révision et correction par: Éric Julien