Pour une troisième année d’affilée, l’organisation Dead End Race avait l’intention de nous offrir une course d’hiver de qualité.
Pour la première fois en 3 ans, la course se déroulait à Montréal, au parc Angrignon au lieu du traditionnel géant terrain à Sainte-Béatrix. Cela permettait aux gens qui n’ont pas de voiture de se rendre plus facilement à l’événement. Lorsque l’on regarde les résultats d’après-course on se rend compte que le niveau des coureurs était assez bon, il n’est donc pas faux de dire que l’emplacement a aidé à attirer de bons coureurs.
Comme il s’agit de la tradition il y avait deux distances: soit le 12 km Apocalypse ou le 6 km. Dans chacun des cas, les coureurs pouvaient compétitionner dans la vague élite ou dans une vague open.
Le 12 km constituait en fait de deux boucles du parcours du 6 km. Il était à prévoir 25 obstacles par boucle. Contrairement à son édition en été, le 12km Apocalypse ne comportait pas de transport d’un sac de sable sur la moitié du parcours.
Voici la liste, dans l’ordre, des obstacles. 25 obstacles par tour et plusieurs « gros obstacles » (on aime ça!) :
- Toxic Walls (murs de 5 pieds)
- Alpine Ascent (rampe avec corde) x2
- Toxic Steel (tip of the spear)
- Quarantine crawl (jeu gonflable)
- Sub-zero spinners (murs flottants)
- Monkey bars x2
- Life pull (pneu à tirer)
- Triple walls (over-under-over)
- Sub zero ice pipes (Tuyau transversal)
- Inverted slacklines
- Toxic spear
- Barrel hoist
- Ice pipes zone 1
- Ice pipes zone 2
- Ring Zone
- Death jump
- Final assault
Dû à une météo non clémente, le parcours a dû être modifié légèrement et certains obstacles ont été retirés. Au final, les coureurs avait tout de même plus d’une vingtaine d’obstacles à se mettre sous la dent (par boucle). Il y en avait pour tous les goûts : autant des obstacles de reptations que des murs ou des obstacles nécessitant le haut du corps ou l’agilité. Le coureur à obstacle en moi était comblé.
Pour les vagues élites les obstacles étaient obligatoires afin de conserver son nom dans le classement et d’avoir la possibilité de monter sur le podium. En cas d’échec d’un obstacle, un coureur élite pouvait recommencer l’obstacle autant de fois qu’il le voulait tandis que pour un coureur des vagues open il pouvait simplement passer à l’obstacle suivant s’il ne désirait pas recommencer. Aucune pénalité n’était imposée aux coureurs open. la difficulté des obstacles a été réduite quelque peu par rapport à l’édition d’été afin de permettre aux coureurs des vagues open d’avoir une meilleure expérience et aux coureurs des vagues élite d’avoir une course rapide sans enlever l’amusement. La course a donc été rapide, et les classements très serrés, autant au 6km qu’au 12km.
En somme, j’ai bien aimé mon expérience à la Dead End Race Sub-Zero cette année. Le parcours était très bien balisé et il était impossible de se perdre. La distance entre chacun des obstacles était bien équilibrée. Des bénévoles souriants présents à chaque obstacle. Enregistrement rapide et facile, attente très courte. J’espère vraiment que l’organisation va rééditer la course l’hiver prochain encore une fois au parc Angrignon. Dead End Race, on se revoit cet été au mont Alta 🙂